Films d’enrubannage : cette technique de plasticulture animale s’est développée fortement dans les 15 dernières années.
Films d’enrubannage
Films d’enrubannage : la technique consiste à presser au champ le fourrage juste pré-fané et à l’enrubanner de plastique avec une machine communément appelée « enrubanneuse ».
Cette machine permet d’appliquer un film étirable préétiré (taux d’étirage variant entre 50 et 75 %) sur la botte pressée, de façon à obtenir 4 à 6 épaisseurs de film. Avec les films d’enrubannage la recommandation des fabricants est généralement de 6 épaisseurs.
Si le fourrage à ensiler est de la luzerne, compte tenu de la dureté des tiges la recommandation est généralement de 8 épaisseurs. Les films d’enrubannage contiennent un additif collant favorisant l’adhésion des couches entre elles pour en assurer la parfaite étanchéité. Les balles ainsi obtenues pourront être transportées à proximité du lieu de consommation.
Les fortes contraintes mécaniques auxquelles sont soumis les films d’enrubannage rendent nécessaires l’utilisation de matières premières de très haute qualité mécanique. Cette technique s’est développée fortement dans les 15 dernières années pour les raisons suivantes :
- facilité de mise en œuvre (même si il est court, un créneau climatique favorable suffit),
- possibilité de valoriser de petites quantités de fourrage,
- souplesse d’utilisation : le conditionnement en balle rend le fourrage facilement transportable, disponible à souhait et susceptible d’être commercialisé.
L’enrubannage peut aussi être réalisé en continu sur des balles pressées accolées les unes aux autres par leur face plane avec une machine spéciale. Après enrubannage successif de toutes les balles on obtient un cordon « enveloppé de film ».
Films d’enrubannage, les critères techniques de choix du film sont :
- la couleur,
- la fiabilité du film lors de son utilisation (risque de déchirure très faible ou nul lors de la mise en œuvre par la machine),
- le nombre de balles réalisées par bobine de film.
Les entrepreneurs de travaux agricoles et les agriculteurs adhérents aux CUMA sont particulièrement sensibles à tous les gains de temps lors de la réalisation de l’enrubannage.
Les gaines de silos boudin
La contrainte exercée lors du pliage, de la mise en œuvre et du remplissage, implique un film d’environ 180 à 250 microns d’épaisseur et de couleur blanche afin d’éviter tout échauffement du produit ensilé. Cette technique est originaire d’Argentine où elle est utilisée pour le stockage des céréales en lieu et place de silos en dur. (moindre investissement). Elle commence à se développer en Europe :
- surtout pour le stockage de céréales concassées et notamment de maïs innerté évitant ainsi des frais de séchage et de logistique,
- à un moindre niveau pour de l’ensilage d’herbe ou de maïs qui sera envoyé sous pression à l’intérieur de la gaine.
Films de couverture des stocks de fourrage sec ou de paille pressés en bottes et non stockés sous des bâtiments en dur
Afin de protéger de la pluie les stocks de foin et de paille stockés en extérieur, l’agriculteur a généralement recours à des films plastiques noirs identiques aux films de couverture d’ensilage.
NB : depuis peu pour la même utilisation se développe également l’utilisation de bâches respirantes en PP non tissé (130 g/ m²) ayant une durée de vie de 3 ans
La plasticulture au service de l’animal
Les films de couverture de bâtiment et de réserve d’eau
Les films d’ensilage
les films d’enrubannage
Les ficelles agricoles
Les filets agricoles balle ronde
Les fabricants et les marques de plastiques agricoles pour l’élevage