Selon dechetcom.com, même si l’on connaît mal l’origine précise des déchets retrouvés dans les mers et les océans, on sait au moins que 80 % d’entre proviennent de l’activité terrestres. Pour en savoir plus la Fondation Surfrider Europe a lancé en 2013 le projet Riverine input afin d’identifier et d’analyser rigoureusement les matériaux, à 90 % du plastique, qui viendraient à la fois des incivilités les plus banales, de l’industrie mais aussi, disons-le, de décharges légales plutôt mal gérées. Charrié vers les mers et océans par les rivières et les fleuves, le volume de déchet atteindrait les 206 Kg par seconde sans que, à défaut de données scientifiques, en puisse élaborer une quelconque directive. Après trois années d’étude, il semble difficile de désigner un coupable majeur et encore moins exclusif ; c’est en fait une accumulation de causes et de responsabilités à la fois civils et professionnels qui vient, une fois de plus, légitimer et accréditer la démarche volontaire du CPA dont les collectes APE s’étendent progressivement à l’ensemble des plastiques agricoles usagés.
En savoir plus : Sylvia Baron, Dechetcom.com
18 octobre
